A quatre ans, Amélie suit son diplomate de père et quitte le Japon pour Pékin au coeur de la Chine communiste et ancestrale. Regroupé en ghettos les enfants étrangers s’occupent en jouant à la guerre. Pour eux l’armistice de 1945 est nul et non avenu et il s’agit de faire payer aux Allemands (fussent ils de l’Est).
Dans ce contexte Amélie va découvrir l’Amour à 7 ans pour Elena, belle italienne supérieure et éthérée. A ce moment elle découvre aussi qu’elle n’est pas le centre du Monde mais que c’est bien autour d’Elena que le Soleil tourne....
Dans ce court roman Amélie Nothomb nous fait le coup du récit autobiographique d’enfant truffé de réflexions amusantes sur la vision du monde qu’elle a à sept ans.
La description du monde des enfants expatriés est particulièrement réussie entre violence, tendresse et naïveté.....
9/10
Comme dans un livre de Boris Vian, lorsque l'on pénètre dans l'histoire et que l'on la lit au second degré, au travers des yeux d'un enfant , on est captivé. L'écriture est belle, incisive, phrases courtes, métaphores. De grandes qualités littéraires et pour moi un peu du Vian , j'adore.