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 la comtesse de sang

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missa
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missa


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MessageSujet: la comtesse de sang   la comtesse de sang EmptyJeu 27 Déc - 15:31

Erzebet ou Elizabeth Bathory vit le jour en 1560, en Transylvanie.

la comtesse de sang Elizabethbathoryoi0.th

La famille voulait qu'elle fut élevée par sa future belle-mère, une femme chaste qui la priva de toute enfance, l'assénant de prières et de sainte lecture.
Elle épousera Ferencz Hadasdy, issu d'une grande famille de Hongrie : s'assemblaient ainsi deux puissantes familles du pays.

Les Bathory, sûrement d'origine allemande, descendaient d'une longue lignée princière de Transylvanie. Vers la fin du 13eme siècle, la famille obtient ce nom grâce à un chevalier qui valut l'appellation de Bator, soit " le courageux ".
Il faut souligner que la plupart d’entre eux étaient aliénés, sadiques et pervers. Apparemment ils se transmettent des tares mais aussi un mal inconnu à l’époque : l'épilepsie.

La généalogie des Bathory nous permet de mieux comprendre la folie d'Erzebet :
- Istvan, oncle illettré, faux monnayeur et menteur finit ses
jours dans le délire.
- Gabor, cousin d'Erzebet, roi de Transylvanie en 1608, fut
connu pour son orgueil et ses débauches. Il commit l'inceste
avec Anne, sa sœur, dont il eut deux enfants qui moururent
âgés de 12 ans. Le 27 octobre 1613, il meurt tué.
- Klara, tante d'Erzebet, eu 4 époux, elle en assassina un,
l'étouffant à l'aide d'un oreiller. Pourvue également d'une
multitude d'amants amassés sur tous les chemins de la Hongrie,
elle garda finalement un jeune homme, à qui elle offrit un
château,mais celui-ci mourut, embroché et rôti par un pacha.
Elle finit violée et poignardée.
- Un deuxième Gabor est célèbre pour ses crises de possession
pendant lesquelles il mordait.
- Andreas fut tué à coup de hache au sommet d'un glacier.

Quant à Erzebet, elle-même, elle est née d'un mariage apparenté.
Anna, sa mère, et György Bathory qui était son cousin, eurent 4 enfants : Istvan, un malade mental sadique, Erzebet, Sophie et Claire.

A onze ans, elle se marie donc à Ferencz, fier combattant. Ils s'installent à Cesjthe dans un château obscur et triste, abandonné sur une montagne désertique. Et c'est la, que la comtesse passera une grande partie de sa vie, pendant que son époux bataille.

Le chateau de Cesjthe
la comtesse de sang Chateaudecesjthems4.th

Seule, isolée, elle s'ennuie. C’était une femme éduquée qui savait lire et écrire dans quatre langues
Un jour qu'elle avait frappé une servante assez violemment pour la faire saigner du nez, parce qu'elle lui avait tiré les cheveux en la peignant, un peu du sang de la jeune fille tomba sur le poignet d'Elizabeth. Un peu plus tard, la comtesse crut remarquer que la peau de l'endroit où était tombé le sang était devenue plus blanche et plus douce que la peau environnante. Intriguée, elle se baigna le visage avec le sang d'une des victimes de ses orgies sadiques. Son visage lui sembla rajeuni et revivifié par le traitement. Et les tortures commencent.
Allant de la simple aiguille enfoncée dans la peau d'une jeune domestique lorsque celle-ci rate la robe devant être repiquée, jusqu'à punir une des parentes de son époux, en la faisant dévêtir et en l'enduisant de miel et de sucre, abandonnée un jour et une nuit dans le jardin pour que les abeilles, les fourmis et autres insectes, la piquent.
Il y a aussi la fameuse "Vierge de Fer". Actuellement, cet automate monstrueux peut encore être vu au château de Riegersburg, en Styrie. Il s'agissait d'une statue de bois articulée, avec des mécanismes de fer, en forme de femme. Ce qu'il y avait de terrible dans cet automate, c'était les pointes acérées qui pouvaient transpercer les corps qu'on soumettait à l'étreinte de la " Vierge ,. Car il est possible que des filles aient été ainsi livrées à la Vierge de Fer: les bras de celle-ci se refermaient sur le jeune corps et le pressaient de plus en plus contre les pointes acérées, permettant au sang de couler en abondance, sous les yeux d'Elizabeth et de celles qui partageaient obligatoirement ses infernales jouissances.

En 1579, sa belle-mère meurt. Erzebet se rend plusieurs fois à Vienne où le surnom de Blutgräfin (comtesse sanglante ) circule déjà. Vers la fin du 16eme siècle, le couple vit dans une vieille bâtisse où il apparaît que le sadisme de la comtesse ne connu plus de limite.
Chaque matin, Dorko et Illona, ses complices, jetaient dans le caniveau des cuves d'eau pourpre. C'est également dans cette demeure qu'il fallait répandre des cendres, car les mares de sang affluaient.
Pourtant pour ses trois enfants, la comtesse resta toujours une mère aimante.

Les années passent, la vieillesse se fait sentir, pourtant Erzebet reste jeune et belle. A cinquante ans, les témoins racontent qu'elle était restée d'une beauté effrayante et d'une pâleur captivante et épouvantable à la fois. Le 4 janvier 1604, Ferencz meurt. Erzebet est à nouveau seule. A ce moment, ces forces lui reviennent et les châtiments deviennent impitoyables.
Ses acolytes intensifient leurs efforts pour trouver du bétail, mais trop de jeunes filles disparaissent. En 1610, une fouille se fait au château. Les découvertes sont abominables. Dans une cellule on retrouve plusieurs jeunes victimes attendant pour les prochaines tortures. Elles racontèrent qu'on leur faisaiy manger la chair grillée de leurs amies mortes.

Lors du procès de la comtesse, on reconnût plusieurs complices :
- Jo Illona, arrivée en 1591. On la définit laide, forte avec
une odeur propre à ceux qui ne se lavent pas. Elle fut la
nourrice des enfants de Bathory.
- Ujuary Janos, nommé Ficzko, un nain bossu, bêta, servile et
sadique. Il fut condamné avant même d'avoir eu 20 ans.
- Dorotya Szentes, nommé Dorko, sorcière spécialisée dans les
envoûtements et les incantations.
- Kandoska, ivrognesse parcourait le pays à la recherche de
jeunes filles.
- Katalin Beneizky qui était chargé de faire disparaître les
corps.

Ces complices, lors du procès, détaillèrent les tortures de Bathory et de ses comparses :
" Elles attachaient les mains et les bras très serrés avec du fil de fer, et les battaient jusqu'à ce que tout leur corps fut noir comme du charbon et que leur peau se déchirât. " déclara Ficzko. L'une supporta plus de deux cents coups avant de mourir. Dorko leur coupait les doigts un à un avec des cisailles, et ensuite leur piquait les veines avec des ciseaux... jo Ilona apportait le feu, faisait rougir les tisonniers, les appliquait sur la bouche et mettait le fer dedans. Quand les couturières faisaient mal leur travail, elles étaient menées pour cela dans la salle de torture. Un jour, la maîtresse elle-même a mis ses doigts dans la bouche de l'une et a tiré jusqu'à ce que les coins se fendent. Il y avait aussi une autre femme qui s'appelait Ilona Kochiska, et qui a aussi torturé des filles. La maîtresse les piquait d'épingles un peu partout; elle a assassiné la fille de Sitkey parce qu'elle avait volé une poire... La maîtresse a toujours récompensé les vieilles quand elles avaient bien torturé les filles. Elle-même arrachait la chair avec des pinces, et coupait entre les doigts. Elle les a fait mener sur la neige, nues, et arroser d'eau glacée; elle les a arrosées elle-même et elles en moururent... Dans le coche, quand la maîtresse voyageait, elles étaient pincées et piquées d'épingles. "

Le témoignage de la nourrice, jo Ilona, n'est pas moins édifiant : « Elle battait les filles cruellement et Darvulia mettait les jeunes servantes dans l'eau froide et les laissait toute la nuit. La comtesse elle-même déposait dans leur main une clef ou une pièce d'argent rougie au feu. A Sravar, Elizabeth a, devant son mari Férencz Nàdasdy, dévêtu une petite parente de son mari, l'a enduite de miel et laissée un jour et une nuit dans le jardin pour que les insectes et les fourmis la piquent. Elle, jo Ilona, était chargée de mettre entre les jambes des jeunes filles du papier huilé et de l'allumer... Dorko coupait avec des ciseaux les veines des bras ; il y avait tant de sang qu'il fallait jeter de la cendre autour du lit de la comtesse, et celle-ci devait changer de robe et de manches. Dorko incisait aussi les plaies boursouflées et Elizabeth arrachait avec des pinces la chair du corps des filles... C'est de Darvulia qu'Elizabeth apprit les plus graves cruautés ; elles étaient très intimes. jo Ilona savait, et avait même vu, qu'Elizabeth a brûlé le sexe de certaines filles avec la flamme d'un cierge. " Tout cela est corroboré par Dorko : (, La comtesse torturait les filles avec des cuillères rougies au feu, et leur repassait la plante des pieds avec un fer rouge. Leur arrachait la chair aux endroits les plus sensibles des seins et d'ailleurs avec de petites pinces d'argent. Les mordait en les faisant amener au bord de son lit quand elle était malade. En une seule semaine, cinq filles étaient mortes. "

Toute une série de torture immonde fut ainsi dévoilée. Gyorgy Thurzo, l'inquisiteur, la condanme à une sentence assez douce par rapport à ce qu'elle fit, en l'emmurant dans son château pour l'éternité.
Pour les complices, Jo Illona et Dora Szentes, leurs doigts furent arrachés par les pinces du bourreau, puis elles furent jetées vivantes dans le feu. Quant à Ficzko, étant donné son jeune âge, il fut décapité puis jeté au feu.

Enfin, en avril, Erzebet fut emmurée: Sous la surveillance des juges et du comte Thurzo, des maçons murèrent donc les fenêtres et les portes de ses appartements, ne laissant qu'une petite ouverture par laquelle on passerait tous les jours de l'eau et de la nourriture. Elizabeth Bathory se laissa enfermer sans prononcer une parole. Elle vécut quatre ans dans la solitude et l'obscurité. Aux dires de ceux qui la virent dans son dernier sommeil, en dépit de son âge - très avancé pour l'époque - de cinquante-quatre ans, sa beauté était inaltérée. Et l'on retrouva, dans ses appartements, de nombreux grimoires, et surtout des invocations sataniques dans lesquelles elle conjurait le Diable de faire mourir ses ennemis, le comte Thurzo en tête, et de leur envoyer des démons sous forme de chats noirs. Elle mourut le 21 août 1614.
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