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 Un chateau rose en correze de michel peyramaure

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missa
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missa


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MessageSujet: Un chateau rose en correze de michel peyramaure   Un chateau rose en correze de michel peyramaure EmptyMar 25 Sep - 12:08

andré malraux


André Malraux (Paris 18ème, rue Damrémont le 3 novembre 1901 - Créteil, le 23 novembre 1976), de son vrai nom Georges André Malraux, fut un écrivain, un aventurier et un homme politique français.

En 1905, les parents de Malraux se séparent, créant un choc dans sa vie. Il passe ainsi son enfance avec sa mère, sa grand-mère et une tante épicière à Bondy dont il ne gardera pas de bons souvenirs (Antimémoires, 1967). À 14 ans, il entre à l'école supérieure de la rue Turbigo (le futur lycée Turgot), période durant laquelle il fréquente déjà assidûment les bouquinistes, les salles de cinéma, de théâtre, d'expositions, de concerts, etc. Ainsi commence sa passion pour la littérature contemporaine.

En 1918, il n'est pas admis au lycée Condorcet et abandonne ses études secondaires, il n'obtiendra jamais son baccalauréat ce qui ne l'éloignera pas de la littérature, bien au contraire. Il fréquente les milieux artistiques de la capitale et publie ses premières œuvres en 1920 ; essai de théorie littéraire, comptes rendus critiques et premières proses. Les œuvres de cette époque appartiennent au genre farfelu (c'est Malraux qui ressuscite le terme), proses poétiques influencées par l'expressionnisme allemand et la poésie d'Apollinaire ou de Max Jacob. Le personnage de Clappique, dans La Condition humaine, est directement issu de cette première manière malrucienne. C'est aussi l'époque où il joue au Père Ubu et lit Alfred Jarry. Il s'en souviendra après 1948, en adhérant au Collège de Pataphysique.

En 1921 il se marie avec Clara Goldschmidt ; il dirige alors une collection aux éditions du Sagittaire. Après de nombreux voyages à travers l'Europe, il part avec Clara en Indochine pour y voler des statues et les revendre. Cette aventure lui inspirera La Voie Royale. Il est arrêté, puis, après un arrangement diplomatique, il peut retourner à Paris. Impressionné par la vie coloniale, il repart pour l'Indochine et y fonde un journal d'idées anticolonialistes : L'Indochine enchaînée.

Le 23 décembre 1923, Malraux est arrêté à Phnom Penh ainsi que son ami, Louis Chevasson. De mauvais placements boursiers ont dilapidé la fortune de son épouse Clara et André a pris la décision de découper un bas-relief du temple de Banteay Srei à Angkor pour le vendre à un collectionneur. Il est condamné, en juillet 1924, à trois ans de prison ferme et son ami Louis à un an et demi. Clara est acquittée. Elle repart pour Paris et mobilise en faveur de son mari les intellectuels de l'époque comme Marcel Arland, Louis Aragon, André Breton, François Mauriac, André Gide et Max Jacob. En appel, la peine de Malraux est réduite à un an avec sursis et il rentre en France en novembre 1924.

En 1930, il publie La Voie royale, un roman d’aventures largement inspiré par ces évènements.

Dès 1933, il milite contre le fascisme et le nazisme, puis rejoint les républicains espagnols à partir de 1936. Il monte de toutes pièces l'escadrille España avec une vingtaine de Potez et en prend le commandement comme coronel (colonel), jusqu'en 1937. Après s'être inspiré de son combat pour écrire le roman L'Espoir, publié en décembre 1937, il tourne le film Espoir, sierra de Teruel en 1938, puis s'engage en 1939, à la déclaration de guerre.

Évadé d'un camp de prisonniers, avec l'aide de son demi-frère Roland, il adopte une attitude attentiste avant d'entrer tardivement en résistance, en mars 1944, après l'arrestation en Dordogne de ses deux frères. Il dit alors être le chef de la région militaire FFI de la région qui s'étend du Limousin au Lot-et-Garonne, un rôle joué indiscutablement à cette époque par un autre. Il organise bien des réunions avec quelques chefs locaux, mais ceux-ci ne le reconnaissent jamais comme leur chef. Le colonel Berger, comme il se fait appeler, apparaît ainsi extrêmement seul lorsqu'il est arrêté par les Allemands à Gramat, avec un officier anglais du SOE (Special Operations Executive). Il est transféré de prison en prison jusqu'à Toulouse pour des interrogatoires au terme desquels il est l'objet d'un simulacre d'exécution. Il se retrouve libre quand les Allemands quittent la ville. Il commande ensuite la brigade « Alsace-Lorraine » pendant la libération du sol français [1].

Dès 1945, il s’attache à la personne du Général de Gaulle, dans le gouvernement duquel il est ministre de la propagande et ministre de l'Information, le suit dans l'aventure du RPF, où il s'occupe de la propagande entre 1947 et 1954, et sera sous la Ve République ministre de la Culture de 1959 à 1969.


Ministre, il mêle politique de prestige et œuvre sociale. Sans être un gaulliste de gauche déclaré, il ne renie nullement son passé de gauche : son discours contre François Mitterrand en décembre 1965 le prouve merveilleusement (« vous n’étiez même pas en Espagne »). Renouant avec l'esprit du Front populaire, il fait de la culture une affaire administrée par l’État. Raymond Aron rapporte cependant dans ses Mémoires que Malraux avait changé de façon stupéfiante en 1944 sur la question du communisme auquel il voue désormais une hostilité, presque une haine. S'il n'est pas l’initiateur des Maisons des jeunes et de la culture (issues de "la République des Jeunes", créée à la Libération), il est bien, en revanche, le créateur des "Maisons de la Culture", grandes machines gérées par le ministère du même nom.

Tout ce mouvement culturel se réalise au bénéfice des arts (arts vivants, musées, cinéma, musique…) qui ont le plus d’effets sur les masses, d'autres aspects de l'action culturelle comme la littérature se développant parallèlement à la culture de masse. Mais la culture de Malraux en matière d’art et sa fraternité à l’égard de plusieurs artistes de premier plan (Matisse, Braque, Picasso, Giacometti) distinguent plus particulièrement encore l'œuvre du ministre : commandes du plafond de l’Odéon à André Masson, du plafond de l’Opéra de Paris à Marc Chagall, envoi de la Joconde de Vinci aux États-Unis, restauration du château de Versailles, ou encore campagne de ravalement des grands monuments de Paris… Malraux n’a de cesse de faire rayonner la culture française dans le monde.

Mais cette administration étatique de l’art, cette volonté de produire du culturel en y mettant les moyens budgétaires, a été jugé, par l'historien Marc Fumaroli, comme le grand enterrement nihiliste de la culture française. Selon lui, si l’on compare l’extraordinaire abondance de talents lors de la IIIe République avec l'ère malrucienne et actuelle, on s’aperçoit que l’après-guerre est pour la France un désert artistique, qu’on s’efforce de dissimuler à coup d’évènements culturels. La IIIe République n’avait pourtant pas de politique culturelle. Toutefois, la thèse de Marc Fumaroli est fortement contestée par certains historiens de la politique culturelle (Philippe Poirrier et Philippe Urfalino), qui soulignent plutôt la modestie de la politique culturelle de la période Malraux, tout en pointant ces singularités : rôle initiateur de l'État, volonté de démocratiser la culture consacrée, élargissement de l'État-providence aux questions culturelles. Le Ministère des Affaires culturelles, créé pour conserver Malraux au gouvernement, sera pérennisé après son départ en 1969.

Par fidélité au général de Gaulle, il quitte alors le pouvoir en même temps que lui. A aucun moment, il n'aura manqué à cette fidélité, même pendant les évènements de Mai 68, qualifiés par lui de simple répétition générale, mais aussi de véritable crise de civilisation. Ainsi l'a t-on vu en tête de la manifestation de ceux qui réclamaient la restauration de l’ordre à l’Arc de Triomphe le 30 mai. Cet ordre, Malraux n’a cessé de l’identifier à la personne et à l'œuvre du général de Gaulle. Il sera d'ailleurs une des rares personnes que celui-ci consentira à recevoir jusqu’à sa mort en 1970.

Renouant avec les engagements de sa jeunesse, il prendra parti pour l'indépendance du Bangladesh dès 1971, et témoignera ainsi, en octobre 1973, en faveur de Jean Kay à son procès intenté pour le détournement du Vol 711.

Marié à la veuve de son demi-frère Roland Malraux en 1948, il s'en sépare en 1966. André Malraux a aussi vécu auprès de Louise de Vilmorin jusqu'à la mort de celle-ci, et ensuite auprès de la nièce de celle-ci, Sophie de Vilmorin, qui s'est occupé du grand homme jusqu'à sa mort le 23 novembre 1976, d'une congestion pulmonaire à l'hôpital Henri-Mondor (Créteil).

Au cours d'une vie marquée par des épreuves personnelles (il a perdu pendant la Guerre sa deuxième épouse, Josette Clotis, dans des conditions dramatiques, puis les deux fils qu’elle lui avait donnés ; il a été la cible d'un attentat de l'OAS le 7 février 1962, à son domicile de Boulogne-Billancourt, qui a défiguré la petite Delphine Renard, 4 ans), il aura rencontré les grandes personnalités du monde politique (Mao Zedong, John F. Kennedy et Jawaharlal Nehru par exemple) et poursuivi un dialogue constant avec les grands artistes : Pablo Picasso, Marc Chagall, Georges Braque, Maurice de Vlaminck, André Derain, Fernand Léger, Jean Cocteau, André Gide, Max Jacob, Pierre Reverdy.

Homme des libertés, Malraux ne s’est jamais cru lié par un dogme et, à travers ses mutations, il est resté fidèle à son besoin de dépassement, à cet héroïsme dur qui exclut tout recours aux utopies consolatrices. Agnostique, il a mis dans l’art, et notamment dans l'idée d'un musée imaginaire qui arracherait les œuvres d’art à leurs fonctions traditionnelles pour les repenser dans leurs relations et leurs métamorphoses, la seule grandeur à la portée de l’homme et ses seules chances d’éternité. C’est pourquoi fraternité et humanisme sont au cœur de sa vie et de son œuvre :

« L’humanisme, ce n’est pas dire : « Ce que j’ai fait, aucun animal ne l’aurait fait », c’est dire : « Nous avons refusé ce que voulait en nous la bête, et nous voulons retrouver l’homme partout où nous avons trouvé ce qui l’écrase. » (Les Voix du silence, 1951).

Dans le cadre de la célébration du 20e anniversaire de sa mort, et à l'instigation de Pierre Messmer[2], les cendres de Malraux ont été transférées au Panthéon en 1996.

Louis aragon

Fils naturel de Louis Andrieux (ancien sénateur de Forcalquier). Après avoir participé au dadaïsme, il est un des créateurs en 1924 du mouvement surréaliste avec André Breton et Philippe Soupault. Il rejoint avec certains membres du groupe surréaliste le parti communiste français, auquel il restera fidèle jusqu'à la fin de sa vie (il lui consacra quelques poèmes, dont un à Maurice Thorez, et une Ode au Guépéou, se félicitant aussi du Pacte germano-soviétique). Il n'en sera pas moins critique à l'égard de l'URSS, dès la mort de Staline et les révélations par Khrouchtchev des crimes du stalinisme, et jusqu'à sa mort. Sa poésie est largement inspirée depuis les années 1940 par l'amour qu'il portait à son épouse, Elsa Triolet, écrivain elle aussi et belle-sœur de Vladimir Maïakovski, qu'il avait rencontrée en 1928. Son œuvre porte aussi en filigrane la secrète blessure de n'avoir pas été reconnu par son père, Louis Andrieux, diplomate et préfet de 30 ans plus âgé que sa mère, Marguerite Toucas. Celle-ci, afin de préserver l'honneur de sa famille et de son amant, le fit passer pour le fils adoptif de sa mère et Andrieux, son parrain. Il évoque ce qui fut le drame secret de sa vie dans un petit recueil de poèmes intitulé Domaine Privé. Il fut aussi, avec Robert Desnos, Paul Éluard, Jean Prévost, Jean-Pierre Rosnay et quelques autres, parmi les poètes qui prirent résolument parti, durant la Seconde Guerre mondiale, pour la résistance contre le nazisme. C'est là le sujet d'une autre blessure profonde : la rupture avec son ami Pierre Drieu La Rochelle, qui après avoir « hésité entre communisme et fascisme » (voir Une femme à sa fenêtre), s'est tourné vers le nazisme. Sorte de suicide, qui le poussera à vraiment se donner la mort à la libération. Il existe aussi des « œuvres croisées » entre ces deux génies : Gilles et Aurélien.

Après le décès de son épouse en 1970, Aragon affiche ses préférences homosexuelles, que Drieu La Rochelle avait évoquées dès les années 1930, dans Gilles notamment. Roger Nimier disait d'ailleurs, à son propos : « C'est le seul homme capable d'assister à une réunion du Comité Central du PCF en smoking rose. » Il meurt le 24 décembre 1982, veillé par son ami Jean Ristat. Il est inhumé dans le parc du Moulin de Villeneuve, dans sa propriété de Saint-Arnoult-en-Yvelines, aux côtés de sa compagne Elsa Triolet.
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MessageSujet: Re: Un chateau rose en correze de michel peyramaure   Un chateau rose en correze de michel peyramaure EmptyMar 25 Sep - 12:09

merci pour ces précisions biographiques...
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