Da Vinci code

Eg0 et moi sommes allés voir ce film dimanche!
J'ai beaucoup aimé... Et malgré le fait que j'ai lu le livre le film m'a emporté... j'ai vraiment adoré!
en plus grace à ce film on decouvre de magnifiques monuments!
j'aime énormement...

C'est vrai, il est super ce film, si on sort de toutes ces polémiques qu'il y à autour l'histoire est vraiment pationnante!

malheuresement je ne l'ai pas vu...dommage

je suis allée le voir peu après sa sortie,et vraiment il m'a enthousiasmé. j'avais déja lu le livre, et fait de nombreuses recherches. mais de voir ces tableaux en grand et détaillé, ca m'a ravi!!!!

Superbe film donnant une dimension supplémentaire au roman. J'ai apprécié autant le film que le roman. Film rapide, où tout s'enchaîne. Si vous ratez malheureusement une minute, vous risquez d'être perdu ou de ne pas comprendre un des passages suivants de l'histoire.

mon avis :
livre à chier (au feu aprés 100 pages subies)

film à chier.

apparemment tu n'as pas aimé Raël... tu pourrais juste nous dire pourquoi tu n'as pas aimé?

tout est faux, c'est un vulgaire polar sans relief, et de voir que ça ça marche alors qu'il y a des milliers d'auteurs virés des maisons d'edition pour manque de profit et là on nous sort de la soupe en boite, commerciale et pas c'est un succés.


Seule chose que j'ai aimé c'est de voir les abrutis religieux faire un scandale, c'est rien que pour ça que j'ai été voire la film, car devant le cinema de ma ville y avait deux sectaires avec croix et autres insignes pour montrer que c'etaient des abrutis, qui me disaient "N'yallez pas, cette oeuvre est un attrappe-couillon", que des mecs fanatics de dieu me parlent d'"attrappe couillon" ça m'a d'une part fait hurler de rire et d'autre part prendre une place pour ce navet.

très bien Raël! merci de cette explication!

Je ne pense pas qu'il faille faire une polémique de cette ampleur sur ce livre.
Il est du meilleur ton maintenant de dire qu'on l'a détesté et que c'est un ramassis d'idioties.

L'auteur a écrit un livre qui a fait un best-seller : mission accomplie pour l'écrivain.

Il est clair qu'il y a de nombreux auteurs de talents qui n'ont pas un succès aussi énorme mais c'est une question de choix aussi. Certains, comme Dan Brown en mettent plein la vue et ... ca marche!!

Alors je pense qu'il ne faut pas polémiquer et juste lire le livre comme il est : un chouette roman d'aventure.

A Leannáin a écrit:

Il est du meilleur ton maintenant de dire qu'on l'a détesté et que c'est un ramassis d'idioties.

Je le dis depuis le premier jour de lecture (1 mois aprés sa sortie)

A Leannáin a écrit:

L'auteur a écrit un livre qui a fait un best-seller : mission accomplie pour l'écrivain.

Quand le but de l'ecrivain est de faire un best-seller il ne s'appelle plus ecrivain mais marchand.

Citation :

Alors je pense qu'il ne faut pas polémiquer et juste lire le livre comme il est : un chouette roman d'aventure.

mega

C'est forcement subjectif, là ou toi tu ressens un "chouette roman d'aventures" (sic) moi je vois une vieille recette (parler de religion) mis en sauce de façon grand public pour gagner de l'argent, je respecte mais je prefere les mecs qui te font vibrer avec des romans plus "personnels".

Question de point de vue.

RaËl : Quand le but de l'ecrivain est de faire un best-seller il ne s'appelle plus ecrivain mais marchand.


Je ne suis pas d'accord... Alors tu peux traiter de cette manière tous les auteurs à succès.

Tu dis qu'il prend une vieille recette, mais c'est ce que font une grande majorité des écrivains... regarde S. King par exemple qui prend son succès par une recette ultra rabachée du monstre qui dévore les petits enfants (dans CA, par exemple) C'est aussi vieux que le monde ca...

Il y a des histoires originales, certes, traitées de manière intelligente, certe, mais un auteur n'est pas un marchand quand il essaie de gagner sa vie en écrivant un livre qui marche...

A Leannáin a écrit:

RaËl : Quand le but de l'ecrivain est de faire un best-seller il ne s'appelle plus ecrivain mais marchand.


1 Je ne suis pas d'accord... Alors tu peux traiter de cette manière tous les auteurs à succès.

2.Tu dis qu'il prend une vieille recette, mais c'est ce que font une grande majorité des écrivains... regarde S. King par exemple qui prend son succès par une recette ultra rabachée du monstre qui dévore les petits enfants (dans CA, par exemple) C'est aussi vieux que le monde ca...

3Il y a des histoires originales, certes, traitées de manière intelligente, certe, mais un auteur n'est pas un marchand quand il essaie de gagner sa vie en écrivant un livre qui marche...

1.un ecrivain qui prend sa plume dans le seul but de faire un succés est un commerçant.
S'il obtient un succés "non desiré" (c'est à dire que meme non publié il aurait ecrit son roman comme une necessité creative et non lucrative) alors il reste un artiste.

2. entierement d'accord sur ce point, Stephen ing est un trés bon commerçant.

3. voir 1.

Que pensez vous de cette analyse ???


"Je me demande quels sont les secrets d’un scénario qui réussit, d’un style littéraire dont les
mots touchent. J’ai aimé Jean Sulivan, Milan Kundera et Christian Bobin, Jean Giono, Kipling,
Hemingway et Joseph Kessel.
L’efficacité de leurs textes tient à l’écriture très simple, avec peu d’effets de style et le sens
de l’ellipse qui suggère. Quelques mots mettent en scène comme dans l’écriture journalistique,
quelques lignes évoquent comme dans un texte poétique et l’imaginaire fait le reste.
Je me souviens alors de l’histoire rapportée à propos du romancier François Mauriac : il
aurait expliquée qu’il y a quatre ingrédients à utiliser :
· De la religion ou du mystère (même dans la France laïque),
· Des êtres réputés supérieurs (noble, savant ou superman),
· Du sexe,
· Du suspense, une trame dramatique qui fait tourner les pages.
On rapporte qu’un gamin proposa sur cette base une rédaction réussie en une seule phrase :
« Nom de Dieu, dit la marquise, je suis enceinte ; mais de qui ? ».
On peut vérifier que le roman qui vous fascine répond à cette recette de François Mauriac :
· La religion est omniprésente :
· mise en cause avec ses aspects mystériques,
· différentes formes ésotériques ou disputées ,
· l’exotisme de la foi :
o les gnostiques Bogomiles et les Cathares ou Albigeois,
o le Graal et les Coptes,
o le prieuré de Sion et l’Opus Dei,
· la numérologie et la symbologie avec :
· la Géométrie sacrée et la Kabbale,
· le nombre d’or 1,618 et la séquence de Fibonacci qui permet de l’établir (où
chaque nombre est la somme des deux qui le précèdent).
· Les êtres à part sont ici :
· des templiers, artistes et savants comme Léonard de Vinci et Isaac Newton,
· Des autorités morales, comme Jésus, Marie-Madeleine, Joseph d’Arimathie,
· des hauts lieux comme :
o Le Louvre et l’église St Sulpice à Paris ou la cathédrale de Chartres en France,
o Rosslyn Chapel, Temple Church et l’abbaye de Westminster en Angleterre,
o le Temple de Salomon à Jérusalem
o ou le Concile de Nicée avec Constantin.

· La sexualité est présente avec par exemple :
· l’amour du héros Robert Langdon et de la policière Sophie Neveu qui devient sa partenaire,
· l’union sacrée, « hieros gamos » des père et mère de la loge du Prieuré de Sion, Jacques Saunière et de celle qu’on découvre être grand-mère de Sophie qui est aussi la vieille femme de Rosslyn,
· le culte de la déesse, préhistoire du culte de Dieu ou culte usurpé par le patriarcat machiste.
· Le suspense est soutenu par :
· la fuite en avant, soit pour échapper aux poursuivants, soit pour découvrir, entre château et musée, église et tableau, entre la France, l’Italie, les Etats-Unis et l’Angleterre;
· le mystère avec un « jeu des correspondances » qui lie des faits sans lien ou occupe toutes les zones d’incertitude avec des hypothèses.
· il permet un retour du refoulé religieux, sexuel, de critique des pouvoirs qui relance sans cesse la machine à interroger.
L’écrivain s’interroge donc sur le pourquoi du récit qu’on lui fait :
· est-il là pour enchanter le lecteur ?
· pour désenchanter la religion ?
· pour réenchanter le féminin de Dieu ou le féminin dans la religion ?
· pour contribuer à la théorie du grand complot ?
· pour faire savant, même si culture ne fait pas vérité ?
· ou simplement pour vendre des livres parce que cela marche ?
Amélie Nothomb, Eric-Emmanuel Schmitt comme Bernard Werber et ses séries sur Les Fourmis ou sur Nous, les dieux, parviennent, eux aussi, à nous emmener sur les pentes du mystère et de la religion et, parce qu’ils nous atteignent en profondeur, ils parviennent à nous donner envie d’aller
goûter de ces histoires qui en parlant d’autre chose parlent de nous. Elles « mentent vrai » comme disait Louis Aragon pour toucher juste : il suffit d’ailleurs de relier des faits crédibles et proches du réel pour qu’on y croie. Regardez le savoir faire de Pierre-Loup Sulitzer ou de ceux qui ont réalisé le film Une heure moins le quart avant Jésus-Christ : il suffit de parler du voisin pour pouvoir tout inventer et développer un point de vue différent sur la réalité. Cela s’est passé (ou aurait pu se passer) tout près de chez nous…" Michel Kesteman

je la trouve très réaliste. une très bonne critique

oui....

Si vous voulez, j'ai sa vision du lecteur de roman, du scientifique et du croyant ... mais elles viendront probablement à point lors de l'avancée de cette polémique qui pour moi (et la je me rnage entièrement à ces côté) n'en est pas une.